Lire: Danser avec LA MORT ?
DANSER AVEC LA MORT ?
L’ecstasy est illégale. La brigade des stupéfiants américaine (Drug Enforcement Administration) classe l’ecstasy comme une drogue faisant partie du « Tableau I », description réservée aux substances dangereuses sans utilisation médicale reconnue. Parmi les autres drogues du Tableau 1, on trouve l’héroïne et le LSD. En 2003, plus de 798 personnes ont été interpellées pour trafic ou usage d’ecstasy ; plus de 2 millions de comprimés d’ecstasy et 0,3 tonne d’amphétamines ont été saisis en France (19 millions de comprimés dans les pays de l’Union européenne).
En France, le nombre de personnes âgées de 12 à 75 ans ayant consommé de l’ecstasy au moins une fois dans leur vie est estimé à 500 000, dont 200 000 usagers au cours de l’année. Des jeunes sont morts parfois après une seule dose.
L’ecstasy est une drogue extrêmement dangereuse quand elle est mélangée à de l’alcool et peut entraîner la mort. La nocivité de cette drogue de synthèse est telle que les incidents signalés par les services des urgences ont augmenté de plus de 1200 % depuis que l’ecstasy est devenue la drogue des boîtes de nuit et des « raves ».Voulez-vous vraiment participer à ce genre de teuf ?
Niki était comme la plupart des jeunes qui vont dans les raves. Elle pensait échapper à ses problèmes et passer un bon moment et elle avait projeté d’y passer la nuit avec ses amis. L’un d’entre eux avait une bouteille d’ecstasy liquide dans sa voiture et ils ont commencé à en prendre. Bientôt la drogue a commencé à agir et Niki a dansé, dansé et dansé, bien au-delà de ses limites habituelles. Comme l’un de ses amis l’a raconté plus tard à la police : « Niki ne sentait plus rien. »
Le lendemain matin, Niki était morte. L’ecstasy l’avait emportée.
« Ça ne m’arrivera pas. Pas à moi... », pensez-vous. Peut-être pas, mais voulez-vous vraiment courir le risque ?
« Dans une rave, j’ai vu un type bourré d’ecstasy répéter pendant des heures : “Je suis une orange, ne me pelez pas, je suis une orange, ne me pelez pas.” Un autre type se prenait pour une mouche et n’arrêtait pas de se taper la tête contre une vitre. » Liz